PROJECT DETAILS
Le contexte : un concept tertiaire novateur
À Angers, le quartier d’affaires du cours Saint-Laud incarne un urbanisme mixte et moderne. Conçu par l’agence ANMA Nicolas Michelin, il comprend un parc de 8 000 m², une connexion entre la gare et la ville via des circulations douces et multimodales, ainsi que des bâtiments modulables. C’est dans ce contexte que s’élabore, dès 2018, le projet tertiaire de Station A. Guidé par les nouveaux usages de vie et de travail, il se veut « un lieu d’échanges et de partage qui reflète notre volonté d’agir positivement pour les générations futures », souligne Valérie Dubant-Küng, directrice générale de la promotion immobilière du Groupe Duval, maître d’ouvrage aux côtés de la société d’économie mixte Soclova et de la Banque des Territoires, propriétaires. Conçu comme le « 1er de série d’un concept tertiaire où il fait bon travailler et partager », selon Laurent Rossez, directeur Stratégie et innovation de l’agence d’architecture AIA Life Designers (architecte mandataire), le bâtiment incarne « la nouvelle dynamique architecturale de création de lieux de travail inspirants » avec une offre de bureaux « novatrice dans la façon dont les entreprises sont invitées à “consommer” leurs surfaces locatives, mettant en partage un certain nombre de fonctions comme le hall, le workcafé, des salles de réunion, le jardin, le local serveur ».
Les enjeux : haute qualité d’usage et environnementale
Déployé sur presque 2 000 m2 dans trois volumes imbriqués que distinguent leurs toitures à pente faisant écho au vocabulaire architectural de l’habitat, le bâtiment est, dans la région, précurseur voire unique en matière de réponses aux enjeux environnementaux. Dès sa conception, soulignent ses acteurs, le projet a visé le niveau E2-C2 du label précurseur de la RE2020, E+/C. Côté performances, « il met en oeuvre des façades très isolantes pour des besoins en énergie très faibles. Les émissions carbone sont limitées dans le processus de fabrication et à l’usage grâce aux structures porteuses verticales et horizontales réalisées en bois d’oeuvre pour 75 % du projet. Parmi les innovations notables, les prédalles intègrent le procédé Bois Béton SBB®, un système de plancher mixte, sous Avis Technique CSTB depuis 2000 et développé par AIA Ingénierie ». Face à l’exigence de ces enjeux, le choix des menuiseries des façades vitrées s’est orienté vers les solutions WICONA pour plusieurs raisons. Esthétiques : la finesse et la matérialité métallique de l’aluminium face au bois. Environnementales : la composition des profilés WICONA en aluminium Hydro CIRCAL® intègre au moins 75 % d’aluminium recyclé pour un bilan carbone le meilleur du marché. Enfin, la fiabilité de la réponse technique des systèmes WICONA mis en oeuvre par Glass.Go (conception et pose) et par Idée Aluminium (fabrication).
Les solutions WICONA : finesse et performances
Sur l’enveloppe, le parti-pris architectural alterne bardage bois et transparences. Ces dernières conjuguent de grandes façades vitrées sur les murs pignons sous toiture à deux pentes, d’où des géométries complexes. Pour les réaliser, les deux partenaires WICONA ont travaillé la main dans la main. Le système de façade grille WICTEC 50 fournit la base des murs rideaux déployés sur plusieurs façades en rez-de-chaussée. Deux d’entre eux ont été particulièrement exigeants. Le premier constitue la façade principale, à l’angle du bâtiment regroupant les espaces partagés. Sur 8,50 mètres de large, il se hisse en diagonale jusqu’à son point le plus haut, à 10,70 mètres du sol. Il intègre deux portes WICSTYLE 65 à deux vantaux tiercés. En surplomb de ce premier mur-rideau, posé à plus de 11 mètres du sol, le second habille un pignon en forme de parallélogramme d’environ 8 mètres de largeur. Derrière l’angle tout en transparence, le sas vers les espaces partagés est lui aussi entièrement vitré. Il met en oeuvre un ensemble composé de châssis fixes WICLINE 65 HI et WICSTYLE 65, déplié en trois parties : la partie centrale sur 6 mètres de large, intégrant une porte ; d’un côté, un retour de 2 mètres calé sur un poteau d’angle classique à 90° ; de l’autre, un second retour, de 1,15 mètre sur un poteau d’angle plus inhabituel à 149°. Le tout monte jusqu’à 3 mètres de hauteur, pour s’aligner sur l’une des traverses du mur-rideau de la façade. Cet ensemble a nécessité des renforts qui, tout en jouant parfaitement leur rôle, restent invisibles, préservant l’esthétique aérienne de l’architecture.
Les bénéfices : des concepteurs/occupants heureux !
Quelques mois après l’arrivée des premiers occupants, ceux qui, comme Nicolas Dubreil, directeur de AIA Ingénierie, et Johanne Guichard-Floc’h, architecte, directrice générale de Johanne San (architecte associé), ont conçu Station A, se réjouissent du résultat. « Nous avons construit, pour nos agences, un lieu qui nous ressemble et qui répond aux ambitions que nous défendons sur tous nos projets : l’humain au centre, la nature très proche, et des solutions constructives d’avenir, efficientes et plus respectueuses pour notre planète ».